OPLGO a fait une proposition à l’entreprise qui va dans le sens, non d’un prélèvement brut de 20% par la laiterie en cas de transfert de volume contractuel, mais d’un gel temporaire de ce volume, réattribué sur des conditions qui restent à déterminer.
N’oublions pas le premier objectif de la cessibilité qui est de maintenir un volume contractuel de production de lait sur la zone OPLGO…
A ce jour, l’entreprise a annoncé qu’elle n’effectuerait pas de prélèvements sur les dossiers de transferts signés avant le 1er Mars 2016. Même si OPLGO avait demandé le 31 Mars 2016, cette décision de l’entreprise lui permet de « débloquer les dossiers », car on nous fait souvent la leçon « qu’on ne change pas les règles en cours de jeu », et les cartes on peut les changer?
Nous sommes dans l’attente d’un accord écrit signé des deux parties, afin de conclure la clause de revoyure prévue en Avril 2016 de l’accord cessibilité, qui a été jusque là respecté par OPLGO.
Nous sommes conscients que la vision individuelle des producteurs puisse primer au détriment d’une réflexion collective sur le moyen et long terme ;
Cependant, quel regard auraient les adhérents d’une OP qui ne tiendrait pas à ce qu’on respecte des accords signés?
Quelle image laisserait cette OP d’elle-même et de ses adhérents?
La confiance est la base du projet collectif, elle est aussi la base des négociations qui mènent à des accords dont on puisse être fiers, parce que respectés.